Pénurie de masques : 2 questions à Marisol Touraine qui se ramasse
Un article du JDD du 22 mars
Le stock de masques passe de 1,4 milliard à 150 millions aujourd'hui.
Le JDD : « Il n'empêche, lorsque Xavier Bertrand cède sa place à Marisol Touraine, en mai 2012, les stocks stratégiques d'Etat sont pleins de masques : 1,4 milliard au total, dont 600 millions de FFP2 et 800 millions de chirurgicaux.»
Réponse de Marisol Touraine : « Entre 2012 et 2017, les stocks de masques chirurgicaux ont régulièrement augmenté et nous les avons reconstitués après les attentats : il y avait 730 millions de masques chirurgicaux en 2012, et 754 millions en 2016 et 2017. (...) Quelques dizaines de millions, de l'ordre de 75 millions en 2015 [pour le FFP2]. »
1ère question d'Alexandre Anizy : puisque Marisol Touraine a accès au fichier des stocks, qu'elle donne les mouvements de stock mensuels des 2 types de masque du 1 janvier 2012 au 31 décembre 2019.
Nous saurons ainsi sous quel(s) gouvernement(s) les stocks se sont vidés.
Une des missions du gouvernement est d'assurer la sécurité (physique et sanitaire) des Français : il décide des moyens qu'il doit mettre en place.
En juin 2013, deux mois après l'arrivée de Jérôme Salomon, sous l'autorité du ministre de la Santé Marisol Touraine, « il est décidé que chaque employeur devait constituer son propre stock » (JDD) Ainsi, les employeurs sont responsables de leurs stocks.
2ème question d'Alexandre Anizy : afin de continuer à assurer sa mission régalienne, le gouvernement a-t-il pris les mesures nécessaires (niveaux de stock exigés et moyens de contrôle de tous les employeurs ; sanctions prévues pour les contrevenants) ?
Nous considérons que sous le règne de François Hollande, l'Etat s'est déresponsabilisé de ce point de sécurité sanitaire.
Marisol Touraine n'est pas du genre à assumer ses actes (pas élégant la défausse sur un avis du Secrétariat Général à la Défense Nationale - SGDN), et elle considère que « Ce n'est pas un changement de doctrine, c'est une décentralisation. » Sans responsables, évidemment.
Alexandre Anizy