Les Présidents passent, le comte Jean LE FèVRE d'ORMESSON demeure
Les Présidents passent mais le comte Jean LE FèVRE d’ORMESSON demeure un thuriféraire du pouvoir : c’est vrai sous SARKOZY DE NAGY BOCSA, c’était vrai sous GISCARD. On se souvient des articles signés dans le Figaro de l’époque.
Dans celui du 13 novembre 2007, le comte Jean LE FèVRE d’ORMESSON prend date : « Inévitablement décriée par les socialistes et regardée avec méfiance par l’UMP, l’ouverture sera mise par l’histoire au crédit de Nicolas Sarkozy. » Mieux encore : « D’un côté et de l’autre, les Français l’approuveront d’avoir tenté de réduire l’hémiplégie dénoncée par le général De Gaulle et par Raymond Aron. »
Le comte Jean LE FèVRE d’ORMESSON oublie que le général De Gaulle tentait de rassembler les Français en vertu d’une certaine idée de la FRANCE, tandis que SARKOZY DE NAGY BOCSA ne le fait qu’en vertu d’une certaine idée de SARKOZY DE NAGY BOCSA.
Avec le Grenelle de l’environnement, « Voilà que le président apparaît comme un apôtre de l’écologie (…) » En fait, écrit le comte Jean LE FèVRE d’ORMESSON, c’est avec Al GORE et non pas George W. BUSH que le président fait un bout de chemin. Objectivement, il faut dire que le président ubiquiste SARKOZY DE NAGY BOCSA fait route avec les deux, accomplissant ainsi une sorte de synthèse hégélienne.
En politique extérieure, tout va bien … selon Monsieur le comte. Il faut que l’on vous dise : Mme MERKEL, ZAPATERO, POUTINE, sans parler de BUSH, ce ne sont que de nouveaux amis du Président.
Et surtout, nous dit le comte Jean LE FèVRE d’ORMESSON, le président ubiquiste aura fait sortir la France, l’Europe même, de l’impasse où les peuples français et hollandais les avaient conduits avec leurs « NON » à la Constitution européenne.
Que le sauvetage du projet européen de l’oligarchie se fasse par un déni de démocratie importe peu au comte, à la classe politique française en général et aux édiles socialistes en particulier.
Dans cette affaire, l’honnêteté intellectuelle est à ranger du côté de GISCARD qui ne voulait surtout pas d’un référendum : cela n’étonne personne puisqu’il n’aime pas le peuple, encore moins depuis 1981.
Alexandre Anizy