Leçon de rhétorique : réforme = régression

Publié le par Alexandre Anizy

Hier soir, en écoutant les vieux et les jeunes éléphants de l’opposition nous étions sidérés de les entendre utiliser le même langage que leurs adversaires, notamment le franc-mac (abréviation de franc-maçon) Xavier BERTRAND qui se gargarise de ce mot : REFORME.

 
Puisque le mot « réforme » est connoté positivement,
Et puisque l’opposition est convaincue qu’il faut revenir sur les « grandes actions » du sarkozysme,
Alors elle ne peut pas nommer ces actions du même mot que ses adversaires !
 

Car appeler « positivement » des actions négatives, c’est tenir un discours incohérent.
Elle doit les appeler autrement, comme REGRESSION.

La refondation de la gauche (voir notre note du 15 mars), c’est une remise en cause de son idéologie : les acquis de cette refondation seront d’abord perceptibles dans le langage.  

Exemple: « Vos réformes ne sont que des régressions ! » 

N’est-ce pas un message clair ?
Les marqueurs validant ce message ne sont pas difficiles à trouver, malheureusement. (voir notre note du 21 janvier)
 

Ce que nous disons, c’est le b.a.-ba de la lutte idéologique :
Ne pas se battre sur le terrain de l’adversaire ;
Ne pas user des armes (les mots) de l’adversaire.

 
Est-ce trop compliqué pour les vieux ou jeunes éléphants de l’opposition,  les énarques François HOLLANDE, Laurent FABIUS, Pierre MOSCOVICI,
ou encore le franc-mac Manuel VALLS
(ex rocardien, comme son  ami l’ex grand maître du GO Alain BAUER, ami du Président ubiquiste SARKOZY DE NAGY BOCSA) ?

 
Ou bien est-ce à dire que ces opposants d’opérette considèrent en dernière analyse, voire inconsciemment, les réformes sarkozystes comme des actions positives ? 

2012 : ce n’est vraiment pas gagné, Messieurs !

 
Alexandre Anizy