Didier DAENINCKX et la Libération, Patrick BESSON en embuscade

Publié le par Alexandre Anizy

Didier DAENINCKX écrit des romans noirs qui ont du sens, puisqu’ il y met plus que la résolution ou l’évocation d’une affaire criminelle. Comme Jean-Patrick MANCHETTE. Attention : comme il a beaucoup publié, sa production est de qualité inégale.

Dans « la mort n’oublie personne » (Denoël, 1989, 186 p., 75 FRF), il raconte ce qui s’est passé à la Libération : pas très ragoutant. C’est un bon DAENINCKX.

 

Il paraîtrait que DAENINCKX serait un « ennemi infime » de Patrick BESSON : « Pendant sa campagne [celle de Didier] contre les rouges-bruns aussi imaginaires que le malade de Molière, je me suis félicité de ne pas avoir été confronté à un individu pareil dans une dictature communiste ou anticommuniste : il aurait encore eu la morale pour lui. Et je serais mort. » (P. Besson, Point n° 1901 du 19 février 2009)   

Patrick BESSON dilapide son talent dans les articles de presse, où on peut notamment savourer son génie de la chicane. Mais quand il allume un écrivain, celui-ci n’est pas cramé pour autant !

 

Alexandre Anizy

Publié dans Notes culturelles

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