Européennes : offrez un ticket retraite à Daniel COHN-BENDIT !
Si sa production éditoriale révèle une absence de talent littéraire, il faut reconnaître à Daniel COHN-BENDIT ses qualités de « bretteur électoral ». Le dernier opus vient le confirmer : « Que faire ? » (Hachette Littératures, mars 2009, 177 pages, 14 €) semble le fruit d’une dictée retranscrite et rapidement corrigée. Peu importe, puisqu’il n’était qu’un élément matériel de la campagne électorale du député.
Naturellement, cela commence par une coquetterie de politicien :
« Etre un professionnel de la politique n’a pas de sens en soi. Entrevoir la fonction d’élu comme une carrière, c’est très rapidement se dissocier de ceux qui nous ont élus (…) » (p.9)
Puis, « Dany » nous parle de son sujet de prédilection : lui.
« (…) je suis fondamentalement un démocrate. J’ai l’antitotalitarisme chevillé au corps (…) J’ai exprimé cela, naguère, en disant que j’étais libéral-libertaire (…) ». (p.10)
Il aime tellement la démocratie et la liberté, « Dany », qu’il a approuvé les saloperies impérialistes du néoconservateur George W. BUSH.
Aujourd’hui, il se définit comme un « radical-réformiste » : bien que siégeant à Strasbourg, il a pu au cours de ses nombreuses années de mandat savourer les délices du cassoulet radical.
Nous vous faisons grâce du premier chapitre (46 pages, soit un tiers de l'ouvrage environ) où l’ancien combattant de rue nous rappelle ses faits d’armes (politiques, évidemment) :
« J’ai bien conscience qu’il ne s’agit là que d’un cheminement personnel qui n’a pas nécessairement pour vocation, à lui seul, d’éclairer toute la diversité et la richesse de la culture politique écologiste. » (p.26)
On admire l’artiste dans son numéro de modestie.
Faute avouée est à demi pardonnée, n’est-ce pas ?
A 30 ans, Daniel COHN-BENDIT était un petit con de la 1ère averse qui provoquait les bourgeois en signant un bazar de propos plus ou moins intelligents ou sulfureux. A plus de 60 ans, Daniel COHN-BENDIT est un vieux con des neiges d’antan qui, en exhibant son nombril, continue à draguer les bourgeois pour les placer dans l’escarcelle du Prince.
Electeurs de toutes les provinces, unissez-vous (en votant) pour mettre à la retraite Daniel COHN-BENDIT !
Alexandre ANIZY
: le fils de Daniel COHN-BENDIT n’a pas tort lorsqu’il dit à son père qu’il ressemble à Nicolas SARKOZY DE NAGY BOCSA.