3. Les tartuffes socialistes : Denis Olivennes le doré
Dans le Nouvel Observateur (numéro du 27 août 2009), le magazine Guépéou de la gauche moraliste, le directeur (et actionnaire du Groupe) Denis Olivennes le doré feignait de s’opposer à son comédien de la morale Jacques Julliard (voir le Portrait du 22 septembre).
« Vitupérer la mondialisation ou le capitalisme financier aujourd’hui, c’est comme pester contre l’économie de marché dans les années 1970 : cela procède d’un même aveuglement – toujours très populaire – seulement remis au goût du jour. »
Car c’est bien connu : seule l’élite est éclairée.
Bien sûr, Denis Olivennes le doré n’omettait pas de décrier « la déviation du capitalisme de rentiers, d’héritiers et de privilèges » : il pouvait indubitablement le faire puisqu’il n’ignore rien de cette caste. Survolons le curriculum vitae du perfide protégé :
Enarque, il est conseiller de Pierre Bérégovoy, l’ouvrier devenu ministre que le francisquain Mitterrand et le grand bourgeois Fabius chargèrent de libéraliser l’économie (le cynisme de l’oligarchie n’a jamais de limite) ;
Pantouflard il devient ensuite, d’abord chez Air France, puis à Canal Plus (au temps du mégalomaniaque Jean-Marie Messier) où il fut arrosé de stock-options, et qu’il quitta en empochant un parachute doré quasiment inégalé en France ;
Recruté par François Pinault (l’ami de Jacques Chirac … et du philosophe milliardaire Bernard-Henri Lévy) pour diriger la Fnac, il augmenta son bas de laine pendant quelques années avant d’entrer dans le capital du Groupe de Claude Perdriel (lire notre note « Claude Perdriel ennemi du droit amis de droite » du 30 juin 2007), propriétaire du magazine Guépéou de la gauche moraliste.
Comme vous le voyez, lorsqu’il parle des privilégiés, le directeur du Nouvel Observateur Denis Olivennes le doré est bien placé pour le faire.
Alexandre Anizy