4. Les tartuffes socialistes : Jean GLAVANY l'hypocrite vigie
Le monde du travail, Jean Glavany ne doit pas connaître : né en 1949 et après de brillantes études en « sociologie et économie urbaines », en sciences économiques et politiques (disons au moins bac + 6), il est déjà embauché comme assistant parlementaire par le Parti Socialiste en 1976. Donc peu de temps pour l’entreprise …
Depuis cette année-là, il est dans la bulle politique.
Mais cela ne l’empêche pas d’être au comité stratégique du Groupe de Vincent Bolloré (un yachtman ami de Nicolas Sarkozy de Nagy Bocsa) : son expérience professionnelle des affaires en fait une recrue de choix, c’est évident.
Il faut savoir aussi qu’il fut le secrétaire particulier du francisquain Mitterrand à partir de 1979, puis son Chef de cabinet à l’Elysée de 1981 à 1988. Il est forcément devenu membre du conseil d'administration de l'association des amis de l'Institut François-Mitterrand. On lui pardonnera naturellement sa « mitterrandolâtrie » : nul n’est parfait.
Mais beaucoup moins ce genre de propos :
« Ce n’est pas à des parlementaires de demander la levée du secret-défense, mais à des juges. » (1)
Pour lui, rappelons ici Victor Hugo :
« On ne va point au vrai par une route oblique.
Sois juste ; c’est ainsi qu’on sert la république ;
Le devoir envers elle est l’équité pour tous ; »
Poème Pas de représailles dans « L’année terrible » (Pléiade, Œuvres poétiques tome 3, page 383) ;
Puis ceux-ci :
« Quoi ! rien de vrai ! le scribe a pour appui le reître ;
Toutes les robes, juge et vierge, femme et prêtre,
Mentent ou mentiront ; »
A Guernesey, poème VII, dans « l’Art d’être grand-père » (Pléiade, Œuvres poétiques tome 3, page 584)
Se réfugier derrière les juges pour mieux taire la vérité, est-ce le dessein de cet élu du peuple ?
Que ce « socialiste » soit pour la République des juges, n’est-ce point étrange ?
Alexandre Anizy
(1) cité dans le Figaro du 29 octobre 2009, suite à la demande de levée du secret-défense de Charles Pasqua