Christophe Barbier un petit bonapartiste médiocre

Publié le par Alexandre Anizy

 

Décidément, l'élite moisie s'est déchaînée cette semaine : après la manipulation d'Alain Minc ( lire http://www.alexandreanizy.com/article-alain-minc-un-parangon-de-l-elite-moisie-50415565.html ), raillons la pensée républicaine de Christophe Barbier, directeur et éditorialiste de l'Express.


Comme d'autres, ce petit monsieur a été bouleversé par le dernier psychodrame bruxellois. Il a compris que la construction technocratique de l'Europe, qu'il soutenait à longueur de colonnes et d'interviews, s'étiole inexorablement. C'est pourquoi, en prenant son courage à deux mains, il lance un appel révélateur dans son magazine.

« Il faut, en Europe, changer de système et de méthode. Cela nécessite un nouveau Traité qui transcende celui de Maastricht, avec sa monnaie unique, trop peu mise au service de l'économie, et sa Banque Centrale, trop obsédée par l'inflation. »

Pauvre petit Barbier, qui professait naguère que le Traité de Lisbonne remettait enfin les institutions européennes en ordre de marche … quelle déconvenue !


Mais l'éditorialiste désemparé sait en son for intérieur que, « traumatisés par le séisme actuel et les duperies d'hier, les peuples ne valideront jamais un tel traité et tout référendum est impossible ; de même, l'alambic des ratifications parlementaires est impraticable, machine à noyer les réformes. »

Alors que faire ?

« Un putsch légitime est donc nécessaire, car il ne s'agit plus de sauver la Grèce d'un déclassement irréversible, il s'agit de nous sauver en sécurisant notre monnaie. »

Affolé par les marchés, Christophe Barbier le républicain (selon le concept du philosophe Jacques Rancière : lire http://www.alexandreanizy.com/article-6704177.html ) révèle enfin sa vraie nature anti-démocratique en prônant cet oxymoron, "putsch légitime", celle d'un petit bonapartiste.


Comme il est un ami de la bergère italienne, il ne rate pas l'occasion de flatter le Président ubiquiste Sarkozy de Nagy Bocsa en l'encourageant à dépasser sa modeste personne pour le plus grand bonheur des peuples européens :

« (…) que Nicolas Sarkozy saisissent l'occasion de mener les débats ! (…) et après avoir été de droit président de l'Europe en 2008, Nicolas Sarkozy peut en devenir président de fait. »

Avec son écharpe rouge, le groupie Christophe Barbier est un Bru(el)ant sans as. Avec Christophe Barbier, petit bonapartiste et médiocre thuriféraire, n'est-elle pas belle, cette élite moisie ?


Alexandre Anizy

 

Publié dans Portraits

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