Franz Bartelt ne se pousse pas du col avec le fémur de Rimbaud

Publié le par Alexandre Anizy

 

Et pourtant il pourrait le faire. Avec l’opiniâtreté légendaire des Ardennais, et après avoir publié cette année sa version du Poulpe, Franz Bartelt poursuit son œuvre originale avec un nouveau roman titré le fémur de Rimbaud (Gallimard, octobre 2013, en livrel au prix exorbitant de 12,99 €).

 

Comme nous avons déjà écrit tout le bien qu’il faut penser de Bartelt, nous confirmons ici que vous allez découvrir ou retrouver son style dans cet opus, un Bartelt au meilleur de sa forme. Citons trois passages pris au hasard :

« Autant jouer carte sur table : je ne suis pas n’importe qui. Je ne l’ai jamais été. Solitaire, mais sociable. Taciturne, mais beau parleur. Intelligent, mais sans prétention. Plutôt beau garçon, n’ayons pas peur de la vérité, mais dénué de la vanité des bellâtres. » ;

« Mes connaissances en psychologie me préservent de la tentation de contrarier les personnes en phase aiguë d’alcoolisation. » ;

« Je crois que ma petite homélie produisait son effet sur la sensibilité plébéienne de Ployette. (…) Dans son regard, je lisais comme une fraternité de classe. ».

 

Alors ne vous rongez pas les os,

Achetez le fémur de Rimbaud !

 

 

Alexandre Anizy

 

 

 

Publié dans Notes culturelles

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