Nicol au rebut (non, pas la Belloubet)
Juste un auteur sud-africain à éviter.
Franchement, la lecture de L'agence (Gallimard série noire, 2019) de Mike Nicol a au moins un mérite : elle met en lumière Deon Meyer (lire ici ).
Echantillons :
« Ils se retrouvent sur le parking au sommet des Tampon Towers. Conformément aux ordres. Au vu et au su de tous. En fin d'après-midi. Tout en bas. Le Cap transpire dans la fournaise et l'humidité. La chaleur émane des montagnes comme d'un haut-fourneau, par pulsations. » (incipit)
« Un avion en provenant de Joburg atterrit. Fish reconnaît certains visages : des députés, des PDG, des hommes d'affaires. Des visages souriants. Des personnes de bonne humeur. D'humeur festive. » (p.350/428)
Des textes de cet acabit, Jean Esch a pu en traduire 10 par an dans sa carrière.
Alexandre Anizy