La privatisation est l'avenir de la SNCF comme de la DB
Cette note est le prolongement de celle du 25 avril 2008 où la faillite de RFF était évoquée grâce à un rapport de la Cour des Comptes. En effet, l’objectif final du démantèlement de la SNCF en 1997 est bien la privatisation du transport ferroviaire, conformément à la bible européenne présentée par le social traître Jacques DELORS.
Pour ceux qui en douteraient, l’exemple de la Deutsche Bahn (DB) devrait les aider à comprendre le mécano imaginé par des eurocrates pour parvenir à leur fin, dans ce secteur comme dans d’autres.
Le gouvernement allemand a bouclé le plan de privatisation partielle (pour aujourd’hui …) d’une DB divisée en 2 entités : l’une regroupe les activités de transport de passagers et de marchandises, qui sera introduite en bourse à hauteur de 24,9 % (la minorité de blocage étant fixée à ce jour par la loi à 25 % …), et l’autre, qui regroupe les infrastructures et le réseau ferroviaire (soit 34.000 km de rails et 4.000 gares environ), restera propriété de l’Etat à 100 %.
« La tranche de 24,9 % est une première étape de la privatisation » a déclaré sans ambages le chancelier Angela MERKEL. Ceci a le mérite d’être clair.
Mais pour le Président du SPD (parti social-démocrate au pouvoir), Kurt BECK, 24,9 % c’est « le point final ».
Ah ! Les mensonges répétés des socialistes européens organisant la servitude européenne …
Guillaume PéPY, qui vient de décrocher la Présidence de la SNCF, a probablement dans sa besace, en plus de son bâton de maréchal, une feuille de route imposée : la privatisation.
A peine en poste, il franchit le premier obstacle : OPA sur GEODIS pour réunifier l’ensemble du transport ferroviaire sous la même entité, i.e. la SNCF. Il faut battre le fer quand il est chaud, n’est-ce pas ?
Pour la suite, il conviendra de favoriser les conditions objectives de la privatisation et de profiter d’une phase creuse du calendrier électoral.
Alexandre Anizy