La tête de l'Union Européenne
Grâce aux manigances de l’oligarchie, le Traité de Lisbonne s’applique maintenant contre la volonté de certains peuples, exprimée démocratiquement : le Président a été désigné par un conclave.
L’heureux nommé s’appelle Herman Van Rompuy. C’est un homme fort du parti chrétien-démocrate flamand dont on peut résumer ainsi le projet politique : les droits de la minorité francophone doivent disparaître ; la dite minorité doit s’intégrer ou partir ; pour une Flandre unie territorialement et linguistiquement. Ils ne disent pas encore ethniquement, mais ça viendra.
Si Herman Van Rompuy vivait par exemple en Serbie, les eurocrates le désigneraient comme un nationaliste populiste.
Un Président nommé qui s’oppose dans son fief aux « valeurs européennes » : d’après vous, où est l’erreur ?
Pour le poste de « Haut Représentant pour les Affaires étrangères et la Sécurité », les 27 Chefs d’Etat ont désigné la baronne Catherine Ashton of Upholland qui a incontestablement les compétences pour le job :
- jamais élue par le peuple ;
- aucune expérience professionnelle de diplomate.
Elle est donc surtout baronne et travailliste (i.e. very light european socialist : un gage donné au côté obscur et charitable de la force … oligarchique) et femme : tels étaient ses atouts.
Bien entendu, ce fut une socialiste française, Sylvie Guillaume, qui vola au secours de la baronne en invoquant pour elle une présomption de compétence : la bêtise ne connaît ni frontière ni classe sociale !
Pour le poste de Président de la Commission, vous connaissez déjà l’oiseau de mauvais augure : Jose Manuel Barroso. Pour mémoire, reportez-vous à notre note du 2 février 2008 (http://www.alexandreanizy.com/article-16193103.html ).
Si vous pensez que ce triumvirat ne peut pas être malfaisant, vous vous trompez. A leurs postes respectifs, ils contribueront à l’affaiblissement économique et politique de l’Europe.
Alexandre Anizy