Claude ASKOLOVITCH, Franz-Olivier GIESBERT : 2 projets professionnels

Publié le par Alexandre Anizy

Jusqu’au début du mois d’août, parce qu’il travaillait au Nouvel Observateur de Claude PERDRIEL ennemi du Droit amis de droite (lire note du 30 juin 2007) et de Denis OLIVENNES le Gracque 40 (lire note du 5 mai 2007), il était convenu de classer le journaliste Claude ASKOLOVITCH comme un homme de gauche.

 

Cependant, des observateurs attentifs s’interrogeaient : en 2007, Claude ASKOLOVITCH publiait en rafale des livres d’entretien avec le social-traître Eric BESSON, avec le franc mac Manuel VALLS, avec Rachida DATI. Que des sujets de gauche !

Et puis, il décroche le pompon en juillet en déclenchant l’affaire Philippe VAL contre SINé à Charlie Hebdo : défendre les qualités morales de Jean SARKOZY DE NAGY BOCSA ne peut pas avoir nui à son image lors de ses discussions avec son nouvel employeur, le groupe LAGARDERE (l’ami du Président ubiquiste Nicolas SARKOZY DE NAGY BOCSA) où il devient responsable des pages politiques du Journal du Dimanche et éditorialiste politique d’Europe 1 (on ne s’inquiète pas pour Mme Catherine NAY).

Pour la promotion éclair, rien ne vaut une présence à gauche !

 

Cette petite histoire nous rappelle le parcours de Franz-Olivier GIESBERT, qui était passé brusquement d’un poste d’encadrement éminent au Nouvel Observateur de Claude PERDRIEL ennemi du Droit amis de droite à un poste de Direction au Figaro de Robert HERSANT. A l’époque, nous avons pensé que, dans l’information qui circulait à propos de ce transfert, il manquait au moins une clé de lecture, que nous n’avons pas cherchée.

Une dizaine d’année plus tard, nous tombons sur celle-ci : Franz-Olivier est le fils de Marie GIESBERT, une des propriétaires du journal "Paris-Normandie" cédé à Robert Hersant.

Du coup, l’ascension professionnelle rapide de ce jeune homme qui ne dispose pas du passeport indispensable en France pour les hautes fonctions (ENA ou Grandes Ecoles ou Doctorat) nous apparaissait plus évidente, d’autant plus que FOG avait publié une biographie de Jacques CHIRAC quand on le classait encore à gauche, notamment parce qu’il bossait au Nouvel Observateur.

 

Claude ASKOLOVITCH, Franz-Olivier GIESBERT : 2 projets professionnels (comme on dit dans les cabinets de chasseurs de têtes) qui présentent quelques similitudes.

Un jour, nous en saurons peut-être plus sur Claude ASKOLOVITCH, à qui nous ne souhaitons pas « bonne chance » dans ses nouvelles fonctions, puisqu’elles ne sont que la reconnaissance des qualités professionnelles d’un journaliste de talent : ce serait donc superflu.

 

Alexandre Anizy