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Une blague du Président Sarkozy de Nagy Bocsa

Publié le par Alexandre Anizy

En pleine polémique concernant son fils Jean, le Président Sarkozy de Nagy Bocsa a déclaré le 13 octobre :

« Désormais, ce qui compte en France pour réussir, ce n’est plus d’être bien né, c’est travailler dur et avoir fait la preuve, par ses études, par son travail, de sa valeur. » (Cité par Libération le 14)

 

A notre avis, devraient confirmer, par exemple :

  • François Baroin (député et maire; ancien ministre);
  • Henri de Raincourt (ministre) ;
  • Hervé de Charette de La Contrie (député ; ancien ministre)
  • Comte Gilles de Robien (ancien ministre)
  • Marquis Roland Legras du Luart de Montsaulnin (sénateur)
  • Etc.

 

Selon la presse bien informée, le Président perfectionnerait sa culture littéraire dans le cadre d’une « FAC » (formation accélérée grâce à Carla), dans laquelle nous apporterions ici une modeste contribution :

 

« Tout est bon quand il est excessif. »

(Marquis Donatien Alphonse François de Sade)

 

 

Alexandre Anizy

 

Le pardon de Jacques CHESSEX

Publié le par Alexandre Anizy

L’écrivain suisse Jacques Chessex est mort vendredi soir d’une crise cardiaque, au début d’une conférence.

En janvier 2008, il avait publié « Pardon mère » (Grasset, 215 pages, 17,50 €). Comme c’était un auteur fécond, nous y avons trouvé bien entendu quelques pages admirables, notamment le premier chapitre.

 

Il évoque aussi « ma mère » de Georges Bataille (voir notre note du 7 mai 2008, http://www.alexandreanizy.com/article-19351659.html ) :

« (…) je l’ai violemment rejeté. En même temps une fascination stylistique m’aimantait dans ce vertige. Comme on injurie Dieu, injurier sa propre mère. » (p.109)

Il parle aussi de « ma mère » de Richard Ford, qui fut une « halte assez bonne » (sic), et bien sûr « le livre de ma mère » d’Albert Cohen (voir notre note du 6 mai 2008, http://www.alexandreanizy.com/article-19324790.html ), qu’il apprécie évidemment, mais où il décèle une part de mise en scène du diplomate.

 

Mais le défaut du livre est annoncé dans le titre : la séance de regrets, de reproches, d’auto-flagellation, nous paraît interminable parce que répétitive. Bien qu’il ait certainement beaucoup raturé, nous pensons qu’il reste encore trop de gras. C’est dommage.

 

 

Alexandre Anizy

 

Le livre sur téléphone mobile de Didier Van Cauwelaert

Publié le par Alexandre Anizy

Selon nous, toutes les initiatives qui permettent de mettre en contact les lecteurs potentiels avec les textes doivent être soutenues, nonobstant les offres commerciales inadaptées. Il faut en quelque sorte fortifier la demande, pour que les supports techniques puissent évoluer.

 

Par conséquent, ce que vient de faire Didier Van Cauwelaert en lançant d’abord son livre pour la jeunesse sur les téléphones portables est intéressant, puisqu’il remet en cause la forme dominante, i.e. le livre d’imprimerie, sans pour autant l’écarter. C’est l’avenir du secteur de l’édition qui est en jeu ici.

 

Les coûts de fabrication et de diffusion étant différents, il va de soi que les prix de vente doivent être en phase pour éviter les effets d’aubaine. En ce qui concerne les œuvres littéraires, une valeur absolue minimale du droit d’auteur devrait être imposée pour chaque support technique.

 

Alexandre Anizy

 

Henri de LA CROIX de CASTRIES deviendra P-DG

Publié le par Alexandre Anizy

Lorsque le comte Jacques d’Armand de Châteauvieux (66ème place des fortunes professionnelles) accéda la présidence du conseil de surveillance, il connaissait mal le secteur de l’assurance. D’aucuns s’étonnèrent de cette intrusion, puisqu’il n’est ni Polytechnicien, ni inspecteur des Finances, ni mondain, ni membre du Siècle, mais il est membre de l’Opus Dei depuis trois décennies (1), ce qui ne pouvait pas ne pas compter pour un fervent catholique comme Claude Bébéar, à qui il succéda.

 

Conscient de ses lacunes, Jacques d’Armand de Châteauvieux avait entrepris une formation accélérée. Il avait aussi payé de ses propres deniers une étude à un spécialiste du conseil en stratégie, Jean Estin, afin de se faire une idée personnelle sur la rentabilité d’AXA.

 

D’aucuns disent que cette prise d’autonomie aurait chagriné le Président du Directoire Henri de La Croix de Castries : la concentration du pouvoir entre les mains de celui-ci serait alors devenue inéluctable.   

Mais, en publiant en août 2007 son fameux article dans le journal le Monde (« (…) une communication savante sur les marchés financiers, où il était question de salade niçoise, de mutualisation des risques … », notre note du 17 novembre 2008 titrée « Andrew Lahde, l’oligarchie, Henri de Castries »), Henri de La Croix de Castries a montré les limites de ses compétences économiques : dans ces conditions, axer tout le pouvoir sur cet homme est-il un choix judicieux ?

 

 

Alexandre Anizy

 

(1) : le Point du 17 avril 2008

 

L'Irlande se jette à l'Eau-rope

Publié le par Alexandre Anizy

Pour obtenir enfin le « oui » de l’Irlande, l’Union Européenne n’aura reculé devant rien, lui octroyant notamment des aménagements au Traité : respect de certaines spécificités comme l’interdiction de l’avortement, neutralité militaire, fiscalité avantageuse. Sans compter les millions d’euros apportés au personnel licencié de Dell par le Président de la Commission Barroso. Tous les moyens furent bons pour amadouer le Tigre irlandais blessé.

 

Car ce pays est dans une situation économique catastrophique : baisse de 3 % du Produit Intérieur Brut (PIB) en 2008, prévision d’une chute de 8 % en 2009, avec un taux de chômage de 15 % et un déficit de 13 points de PIB, et encore 3 % en 2010, avant un éventuel redressement en 2011.

Les plans de rigueur s’enchaîneront, mais la désastreuse stratégie de développement fondée sur le dumping fiscal ne change pas : chaque année, l’Irlande paie environ 20 % de son PIB aux détenteurs étrangers de ses bureaux et usines, ainsi que des taux d’intérêt élevés pour un pays de l’euroland. Cette anomalie signifie que les marchés envisagent une banqueroute … ou une explosion de l’union monétaire.

 

La peur du chaos économique fut bel et bien le facteur décisif dans ce vote massif (plus de 67 % de oui). Mais en se jetant à l’Eau-rope, l’Irlande ne replonge-t-elle pas dans ses travers ?

 

 

Alexandre Anizy

 

Henri PROGLIO chez EDF et Veolia : vers un accident industriel ?

Publié le par Alexandre Anizy

Ainsi le Château républicain aurait choisi Henri Proglio pour diriger l’entreprise publique (pour combien de temps encore ?) EDF. Reconnaissons d’emblée une qualité à cet homme : la persévérance. En effet, il y a quelques années, il avait souhaité une fusion de Veolia avec EDF … pour contrecarrer une OPA hostile de l’allemand RWE … qui ne vit jamais le jour.

 

Il paraît qu’Henri Proglio se moquait d’une possible réduction d’un million d’euros de sa rémunération annuelle s’il prenait la tête d’EDF, et qu’en entretenant une vieille amitié fraternelle (les initiés comprendront…), il fit d’un ministre important un supporter de premier choix. Mais l’homme a sa fierté et son standing. Il trouva chez Veolia un conseil d’administration conciliant, très conciliant, qui décréta soudainement que la gouvernance de l’entreprise nécessitait une modification d’urgence : la création d’un emploi (une présidence non exécutive) dont Mr Proglio rêvait pour lui-même, ce qui va aussi lui permettre de bénéficier d’un régime fiscal optimisé pour les actions du Groupe qu’il possède.

 

Que faut-il penser de ce rapprochement incarné ? A l’évidence, des intérêts privés dépassant la personne élue sont à l’œuvre : depuis 3 ans, à cause d’un endettement massif de Veolia et d’avertissements répétés sur les résultats, les marchés ont sanctionné ce management défaillant en baissant la cote de 45 %. Une absorption par l’entreprise publique pourrait arranger les choses privées.

Malheureusement, EDF est elle-même pétrie de dettes … Foin de ces arguties financières ! Être publique lui donne le confort d’avoir des payeurs en dernier ressort : les contribuables.

 

Avec son endettement déraisonnable et sa stratégie d’expansion internationale, l’EDF de Pierre Gadonneix tendait à ressembler au France Télécom de Michel Bon ; compte tenu du fait que Veolia a déjà perdu 45 % de sa valeur en Bourse en 3 ans, l’EDF-Veolia de Proglio ressemblera-t-elle à l’Alcatel-Lucent de Serge Tchuruk ?

 

 

Alexandre Anizy

 

Une cible de Rachida DATI

Publié le par Alexandre Anizy

Rachida Dati est une femme qui ne doute de rien et qui se « moque un peu [des usages] », quand ils ne la servent pas. Ainsi, la juriste fraîchement élue au Parlement européen avait décidé qu’elle devait être le rapporteur d’un projet de loi sur le G20 : ses collègues lui refusèrent cette vitrine.

Prudents quand même, ils lui attribuèrent un texte sur l’observation de la Terre : on ignorait que cette dame chic, très « avenue Montaigne », s’intéressait aux questions écologiques. Mais pour elle, ce n’est pas son problème dans cette affaire, puisqu’elle avoua sa réelle motivation : « C’est un programme ambitieux. L’environnement est un créneau qui me passionne. Et puis, ça parle aux gens. »

Pour elle, la cible c’est l’audience dans le public de cette cause, qui n’est au fond qu’un créneau…

 

Comme le disait Eric Zemmour à la télévision, un samedi soir, face à Nadine Morano : les politiciens d’aujourd’hui font d’abord de la communication chargée d’émotion et de compassion. Leur message ? Rien que des bons sentiments, parce que « ça parle aux gens ».

A propos, sentez-vous la morgue de cette pseudo-élite en faillite lorsqu’elle emploie cette expression, « les gens » ?

 

 

Alexandre Anizy

 

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